Les travaux, débutés il y a 2 ans, arrivent à leur terme. Sur 3,7 hectares, la place a été entièrement repensée « selon les besoins et contraintes du XXIᵉ siècle », selon les mots du maire de Cournon-d’Auvergne, M. Rage.
Au programme : un jardin remplaçant l’ancien parking, des essences résistantes aux canicules, un miroir d’eau alimenté en eau potable, des promenades et pistes cyclables autour de la station de métro-tram C. Côté circulation, les voitures seront limitées à une seule voie en sens unique.

L’inauguration est prévue le 30 août, date à laquelle la place sera officiellement rebaptisée Place de la République. Tout autour, de petits immeubles mêlant logements et commerces viendront compléter l’aménagement, mais nécessiteront encore deux ans de travaux supplémentaires. Une visite de chantier avec la presse s’est tenue le 17 juin.

Un projet ambitieux… mais contesté.

Si les élus vantent un projet moderne et porteur de lien social, de nombreux riverains et commerçants expriment leurs inquiétudes : nuisances sonores, circulation accrue, image dégradée.
Certains dénoncent même une « consultation de façade » et un projet calqué sur d’autres villes françaises, souvent critiquées pour avoir généré plus de désagréments que de bénéfices.

Au final, ce projet de plusieurs millions d’euros divise : pour les uns, un nouvel espace de vie ; pour d’autres, un gaspillage d’argent public au détriment de priorités jugées plus essentielles.

La place de la République sera-t-elle livrée le 30 août comme annoncé ?
Rien n’est moins sûr. Des retards importants et une fragilisation déjà visible de la grande dalle centrale jettent un doute sur cette échéance.

Pour les riverains et les usagers de Cournon, le quotidien est devenu un véritable casse-tête : rues adjacentes fermées, sens de circulation modifiés en permanence… la circulation est chaotique et le moral s’effrite.

Les commerçants, eux, tirent la sonnette d’alarme : clients découragés, chiffres d’affaires en baisse, impossibilité de stationner… la colère monte et les commerces souffrent.

Pendant ce temps, les élus affichent leur satisfaction, se félicitant de « l’avancée des travaux » et assurant que le calendrier est respecté. Mais la réalité vécue par les habitants raconte une toute autre histoire : retards, imprévus et contretemps s’accumulent.

Difficile, dans ces conditions, d’imaginer une inauguration le 30 août… Qui sera vraiment au rendez-vous ?

That is the question...